dimanche 8 novembre 2015

Allégeance, Veronica Roth










Auteur : Veronica Roth
Titre VO : Allegiant
Editions : Nathan
Genre : Science-Fiction, Jeunesse
Pagination : 468
Prix : 16.90€



Synopsis :

Tris et ses alliés ont réussi à renverser les Érudits. Les sans-faction mettent alors en place une dictature, imposant à tous la disparition des factions. Plutôt que de se plier à ce nouveau pouvoir totalitaire, Tris, Tobias et leurs amis choisissent de s'échapper. Le monde qu'ils découvrent au-delà de la Clôture ne correspond en rien à ce qu'on leur a dit. Ils apprennent ainsi que leur ville, Chicago, fait partie d'une expérience censée sauver l'humanité contre sa propre dégénérescence. Mais l'humanité peut-elle être sauvée contre elle-même ?


Ressenti :

                J’ai mis un peu de temps avant d’acheter le troisième volet de cette série. Et j’ai aussi mis un peu de temps avant de le lire. La faute à un emploi du temps surchargé, et aussi un peu à une motivation limitée pour cette lecture. Pourtant j’avais terminé le précédent opus avec une grosse envie de lire la suite. Mais le temps a passé avant que cette suite soit publiée et l’envie s’est amoindrie. J’ai quand même fini par m’y mettre. 

                L’épisode de clôture de la saga démarre peu après la prise de pouvoir des sans-faction menés par Evelyne, la mère de Tobias. Le monde que connaît Tris se cherche une nouvelle organisation et Evelyne impose grâce à ses partisans une gestion autoritaire qui n’a rien à envier aux dictatures anciennes et surtout à la structure des factions qu’elle a renversé. Tris et ses amis s’échappent pour trouver une vie meilleure, loin de cette dictature et loin d’un monde qui n’est plus le leur. Au-delà de la Clôture, ils pensent trouver des réponses et une nouvelle maison. Mais à la place, ils vont trouver encore plus de questions et un malaise croissant. 

                Après beaucoup d’actions dans les derniers instants du précédent épisode, on revient ici vers un rythme plus lent. Le temps est aux questions, au soin des blessures – physiques et psychologiques – et aux décisions parfois douloureuses. Même si le récit reste toujours en mouvement, on se concentre donc beaucoup plus sur le nœud de l’intrigue, sur le fin mot de l’histoire. On trouve aussi ce questionnement dans les états d’âme des personnages. Qu’il s’agisse des relations entre Tris et Tobias, ou entre elle et son frère, ou encore entre Tobias et sa mère, on assiste à de grosses remises en question de part et d’autres. Le récit en devient plus lourd, dans tous les sens du terme. Lourd parce que ces émotions viennent densifier une atmosphère déjà électrique et franchement nauséabonde. Mais aussi lourd parce que, malgré les épreuves qu’ils ont traversé, Tris et Tobias restent des adolescents aux sentiments à fleur de peau parfois touchants, souvent agaçants. 

                Peu de choses à dire en ce qui concerne l’écriture proprement dite. Le récit reste fluide, les mots choisis sont efficaces et il n’y a pas de surprise par rapport aux volumes précédents. 

                En conclusion, même si le roman tient la plupart de ses promesses, je constate que mes attentes évoluent de plus en plus en ce qui concerne mes lectures. Et comme on ne peut pas tout lire dans une vie, il va falloir que ma sélection soit plus sévère. Ce genre de roman – jeunesse, qui n’invente pas grand-chose – risque probablement d’en faire les frais.

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